Heureuse de retrouver mon amie

Jour 2 : La Tranche-Sur-Mer -> Hossegor (F)

Ma deuxième étape me mène de La Tranche-sur-Mer à Hossegor, où je vais rendre visite à une très bonne amie durant quelques jours.

L’erreur du débutant

Je pars pour Hossegor. La voiture indique qu’il faut faire le plein, mais je décide de rouler encore un peu. Je m’attendais à ce qu’il y ait une station-service tous les 30 km, mais soudain je vois un panneau indiquant "Prochaine station-service dans 58 km". Et il me reste du diesel pour seulement 30 km environ. Je commence à paniquer...

Je décide de m’arrêter sur un parking pour voir si quelqu’un a à tout hasard un bidon. Sans succès. Un local m’annonce qu’il y a une station-service plus proche, mais selon l’ordinateur de bord, il me manque toujours 7 km pour l’atteindre. Le cœur battant et le compteur affichant "0 km" depuis un petit moment, j’y arrive quand même. Je pense donc avoir prouvé qu’il y a bel et bien une petite marge. Je ne sais pas combien exactement, et heureusement d’ailleurs !

D’abord un bon café !

Se réveiller pour la première fois dans le van, c’est quand même assez spécial. La première chose que je fais ? Eh bien, je teste mon kit pour over, histoire de déguster un petit café pour bien démarrer la journée. Eh oui, un bon café, c’est important pour moi.

Première session de surf inattendue

À mon arrivée à Hossegor, je suis accueillie par mon amie Sarah. Elle vit ici depuis 12 ans. Elle est surfeuse, masseuse et loue des chambres dans la maison qu’elle a achetée. Elle me propose de garer mon van sur sa propriété. Je me sens tout à coup très fatiguée après toute cette route, quand elle me dit : ‘Viens, on va se baigner, la mer nous appelle’. En chemin, il se met à pleuvoir et je n’ai plus vraiment la tête à ça. Nous nous changeons à l’arrière du van et après avoir enfilé nos bikinis, un miracle se produit. Le soleil perce à travers les nuages et les vagues sont belles et clean. Nous rencontrons 2 de ses amis, David et Som, qui ont des planches de surf. Avant même de m’en rendre compte, je suis en train de surfer. Ça fait un bien fou et je promets à Sarah qu’à partir de maintenant, j’écouterai toujours ses suggestions.

Le surf dans les années 70

Après notre première session de surf, nous sommes invitées chez un couple sympathique pour l’apéro. Georges et Isabelle, tous deux âgés d’une cinquantaine d’années, semblent être des personnes très chaleureuses avec une jolie maison en bois qu’ils sont encore en partie en train de rénover. Isabelle va faire un film, et je discute avec Georges. Il me parle de l’époque où il surfait, dans les années 70. Il a voyagé aux 4 coins du monde à une époque où peu de gens pratiquaient le surf. Les sensations devaient être très différentes. Le voyage, la recherche de bonnes vagues… faisaient partie intégrante de l’expérience. C’est différent aujourd’hui, bien sûr, avec les GPS, les applis, les sites et les guides. Beaucoup plus pratique bien sûr, mais moins romantique.

Lorsque je rentre, je suis claquée et je décide de tester le rez-de-chaussée. Je dors comme un loir.

Comme sur des roulettes

Je suis un peu inquiète. Vais-je réussir à fermer facilement le toit toute seule ? Le Beach n’est pas équipé d’une commande électrique. Lorsque j’ai reçu des explications chez Volkswagen, la veille de mon départ, nous étions deux pour ouvrir et fermer. Je suis donc déjà prête à appeler à l’aide si nécessaire. Mais à ma grande surprise, tout se passe super bien.

Cabine d’essayage mobile

L’avantage du van se fait sentir aujourd’hui lorsque nous prenons la route de la mer à l’improviste, car nous pouvons nous changer sur place. Vu que vous avez tout sous la main, ce genre de choses n’est pas un problème.

Dormir au rez-de-chaussée

Dormir au rez-de-chaussée, c’est pratique aussi. On se sent moins à l’étroit et c’est un peu plus silencieux.

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Aperçu de l'étape 3

Aperçu de l'étape 3

Je passe quelques jours à Hossegor avec mon amie. Le temps est maussade et il n’y a pas de bonnes vagues pour le surf, mais je ne boude pas mon plaisir pour autant.