Par monts et par vaux

Puisque nos vélos sont de toute façon détachés, nous décidons de consacrer encore la matinée à faire un peu de mountainbike, avant de dire adieu à la Toscane. Notre itinéraire, long de 30 kilomètres et situé à quelques 600 mètres d'altitude, est parfois bien raide. C'est à la fois beau et surprenant, surtout pour la Toscane. Nous n'aurions jamais pensé que la région offrait l'occasion de vivre une expérience cycliste aussi belle et intense.

Le midi, nous partons en direction des Dolomites, une région que nous avions déjà visitée en Vespa et à moto. Bart et moi adorons la montagne et l'Italie, et les Dolomites nous offrent les deux. En plus, le Trentin est une région fantastique, pourtant assez méconnue.

En chemin, nous quittons l'autoroute pour une pizza à emporter… quasiment immangeable. Comme quoi, toutes les pizzas ne sont pas bonnes en Italie. Via park4night, nous trouvons un bel endroit pour du camping sauvage, au bord d'une rivière, avec vue sur les montagnes. Voilà qui est parfait pour un petit bain matinal. Vite fait, bien fait, parce qu'en montagne, l'eau est vraiment glacée.

Aujourd'hui, le temps laisse à désirer. Il pleut, et nous décidons de franchir quelques cols en California. Dans cette région, les cols sont fantastiques. Pas aussi connus que les français, mais bien plus beaux. Le midi, nous déjeunons à Cortina d'Ampezzo, une jolie petite ville. Bart choisit une pizza, j'opte pour des lasagnes. Ici, c'est une région plus riche, ça se voit aux boutiques Prada et Gucci. Le domaine skiable vaut probablement le détour.

Nous avons envie de nous rendre dans un centre de bien-être, mais nous ne trouvons rien qui nous tente dans les parages. Nous roulons jusqu'à Canazei, en franchissant plusieurs cols (le Passo Sella) et via la Val Gardena. Nous mangeons une délicieuse grillade mixte à La Cantinetta et, pour changer, nous passons la nuit dans un camping. Après tout, avec ce mauvais temps, nous avons envie d'une douche chaude.